Écrire un article sur l’écriture d’un article avec ChatGPT : plongée dans la mise en abyme

Introduction : le plaisir assumé du double niveau

Avant d’aller plus loin, soyons clairs : cet article n’est pas rédigé par moi, humain·e derrière le clavier, mais par ChatGPT. Je lui ai donné un mandat précis et je lui ai demandé de produire ce texte. Plus précisément, voici le prompt que j’ai inséré :

« Salut. Je veux écrire un article de blogue sur le fait d'écrire un article de blogue avec chat gpt. Il y a un double niveau ludique très assumé dans cette démarche. Voici quelques indications plus détaillées :

• Je veux un ton professionnel et légèrement ludique, avec un excellent niveau de français.
• Je veux être 100 % transparent sur le fait que c'est chat gpt qui a écrit l'article… »

Etc. Vous l’avez compris : je montre mes cartes dès le départ pour que le lecteur sache exactement ce qu’il lit. C’est l’un des premiers conseils de bonnes pratiques : assumer pleinement l’utilisation de l’IA et être transparent sur la démarche.

Pourquoi écrire un article méta ?

Dans le domaine des communications et du marketing, les tendances se font et se défont vite. L’IA générative n’est pas qu’un buzzword : elle est devenue un outil quotidien pour la recherche, la rédaction, la création et même la stratégie. Cet article méta est un prétexte idéal pour illustrer les coulisses, partager des bonnes pratiques et explorer les avantages et limites de l’IA dans la production de contenu.

En d’autres termes, l’exercice de style permet de répondre à trois questions :

1. Comment encadrer efficacement un outil d’IA ?

2. Jusqu’où être transparent sur son utilisation ?

3. Quels bénéfices concrets pour le marketing et la communication ?

Chapitre 1 : L’art du prompt (et ses ajustements)

On ne le dira jamais assez : la qualité du prompt détermine la qualité de la réponse. Dans mon cas, j’ai dû ajuster plusieurs fois mon prompt pour obtenir le ton, la longueur et la structure que je souhaitais. Et c’est normal.

Les meilleures pratiques pour rédiger un bon prompt :

• Préciser l’intention éditoriale : ton, audience, style, longueur, structure.
• Donner des exemples : inclure des phrases types, des formats, des inspirations.
• Être transparent sur le contexte : expliquer à quoi servira le texte et dans quel environnement il sera publié.
• Raffiner en itérant : tester, corriger, relancer, jusqu’à ce que le résultat soit satisfaisant.

En marketing et communication, ce processus ressemble à un briefing créatif : plus il est clair et détaillé, plus le rendu est aligné avec vos attentes.

Chapitre 2 : Les avantages concrets d’utiliser ChatGPT pour écrire un article

Loin des discours simplistes, voici les avantages que les professionnels du marketing et de la communication constatent dans la pratique :

• Gain de temps substantiel : la rédaction initiale se fait en quelques minutes au lieu d’heures.
• Structure claire dès le départ : l’outil excelle pour bâtir des plans détaillés et cohérents.
• Variété d’angles et de formulations : en un clic, plusieurs options de titres, de slogans ou de paragraphes.
• Stimulation créative : l’IA sert d’étincelle pour débloquer des idées, surtout en période de surcharge.
• Optimisation SEO : intégration naturelle de mots-clés, suggestions de titres et méta-descriptions.

En somme, ChatGPT agit comme un super-assistant éditorial. Il n’écrit pas « à votre place », il accélère et structure votre pensée.

Chapitre 3 : Les limites (et les biais) à connaître

Évidemment, tout n’est pas rose. Les IA génératives comportent des limites importantes :

• Manque de contexte propre à votre entreprise : l’IA ne connaît pas vos insights exclusifs, vos données ou vos secrets stratégiques.
• Biais et erreurs factuelles : les modèles reproduisent les biais présents dans leurs données d’entraînement.
• Risque de texte trop lisse : sans brief précis, l’IA produit souvent des formulations génériques.
• Originalité limitée : l’IA est excellente pour reformuler, moins pour inventer un concept radicalement nouveau.

Ces limites ne sont pas un problème si vous les anticipez. L’IA doit être vue comme un outil d’amorçage, pas de finalisation brute.

Chapitre 4 : Transparence et éthique : un must pour les pros

Le marketing et la communication reposent sur la confiance. Cacher l’usage d’une IA dans la production de contenu peut fragiliser cette relation. Être transparent — comme je le suis dans cet article — est donc une bonne pratique.

De plus, il est recommandé d’adopter une charte interne sur l’usage de l’IA :

• Quand et comment l’utiliser
• Quels types de contenus sont autorisés
• Comment vérifier et valider l’information
• Comment créditer l’IA et les contributeurs humains

Cette démarche éthique est aussi un excellent argument commercial : elle montre que vous prenez l’IA au sérieux et que vous ne l’utilisez pas de manière opportuniste.

Chapitre 5 : L’IA comme alliée SEO

Dans le cadre du SEO, ChatGPT peut :

• Générer des structures H1/H2/H3 cohérentes.
• Suggérer des mots-clés secondaires pertinents.
• Aider à reformuler des métadescriptions attrayantes.

Cependant, il ne remplace pas l’analyse humaine des tendances de recherche. Par exemple, pour choisir les bons mots-clés, il faut croiser les suggestions de l’IA avec des outils spécialisés (SEMRush, Ahrefs, etc.).

Chapitre 6 : Comment intégrer ChatGPT dans un workflow éditorial

Quelques conseils pratiques :

• Brief → IA → Validation humaine : l’humain reste dans la boucle pour l’expertise et le jugement critique.
• Versionning : garder trace des différentes versions générées.
• Mesure de performance : analyser les résultats (engagement, SEO, conversions) pour ajuster.
• Formation interne : initier les équipes à l’écriture de prompts pour maximiser l’impact.

Chapitre 7 : Un cas d’école (cet article !)

Cet article est en soi une étude de cas. J’ai commencé par vous donner plusieurs options de titres, puis j’ai retenu celle qui me semblait la plus pertinente. J’ai inséré mon prompt original dès l’introduction pour jouer la carte de la transparence. Et j’ai appliqué toutes les bonnes pratiques énumérées ci-dessus.

Le résultat : un texte de 1500 mots environ, informatif et structuré, qui illustre le potentiel de l’IA… tout en parlant de l’IA. Mise en abyme réussie !

Conclusion : l’avenir de l’IA dans la création de contenu

L’IA générative est un levier et un catalyseur, pas un remplaçant. Pour les professionnels du marketing et de la communication, elle ouvre des horizons passionnants, à condition d’être utilisée avec méthode, transparence et esprit critique.

En assumant pleinement l’utilisation de ChatGPT, vous gagnez non seulement du temps et des idées, mais aussi la confiance de votre audience. L’avenir sera probablement hybride : humain + IA, chacun dans son rôle, pour créer des contenus plus pertinents, plus rapides et plus créatifs.

TL;DR (pour les pressés)

• Cet article a été écrit par ChatGPT, sur demande explicite et transparente.
• Il illustre comment structurer un prompt, ajuster ses demandes et vérifier le résultat.
• L’IA est un outil puissant pour la rédaction, mais pas infaillible.
• Transparence, éthique et validation humaine sont les clés.

Retour humain sur l’exercice

Je remercie Chat GPT pour cet article et je reprends le flambeau de la rédaction pour ces quelques dernières lignes. L’exercice s’est avéré concluant. Est-ce qu’on a un article intéressant prêt à être publié? Oui. Est-ce que ça m’a pris moins de temps que de l'écrire moi-même? Vraiment. Est-ce que c’est exactement le bon ton et est-ce que je serais à l’aise de le signer de mon nom? Noui. Disons que ça prendrait plus d’ajustements et de dialogues avec l’IA. Pour les besoins de cet article, j’ai préféré rester intègre et simplifier la démarche au maximum pour montrer ce qu’on peut accomplir rapidement. 

Je terminerai sur ceci. Mon prochain article de blogue ne sera ni 100 % IA, comme celui plus haut… ni 100 % rédigé par ma plume, comme je l’aurais fait il y a deux ans. Parce que même si l’IA m’apporte de la vitesse, des synonymes, du vocabulaire et une aide précieuse, j’ai encore envie d’apporter ma touche créative. Et parce que je suis convaincu que l’IA est super pour faire du bon, mais qu’il faut encore des humains pour faire de l’excellent.